La Société de développement social de Ville-Marie (SDSVM) – Premier courtier en valeurs sociales

L’année dernière, nous avons trouvé plus de 27 000 heures de travail rémunérées pour les sans-abris.

Damien Silès, directeur général de la SDSVM

Ville-Marie, c’est l’ancien nom « européen » de Montréal. Les amérindiens qui occupaient le territoire avant l’arrivée des Blancs appelaient cette rive du Saint-Laurent « Hochelaga ».

Aujourd’hui, ces deux noms font toujours partie de la géographie montréalaise. Hochelaga est jumelé à Maisonneuve (fondateur de la ville sous le régime français pour former l’agglomération « Hochelaga-Maisonneuve » et Ville-Marie, c’est l’agglomération du centre-ville.

Comme dans tous les centres villes du monde, on retrouve de grandes disparités sociales. Les condos de luxe et les tours à bureau où s’engouffrent maints travailleurs partage le bitume et les trottoirs avec des sans-abri, le centre-ville de Montréal ne faisant pas exception.

Damine Silès, Fabrice Salomé et Robert Beaudry ont mis sur pied « le premier courtier en valeurs sociales » d’Amérique du Nord, la  Société de développement social de Ville-Marie, la SDSVM.

Ce qu’on y fait?

Premier pôle de service en itinérance au centre-ville de Montréal, on y offre depuis décembre 2012 aux sans-abri des consultations médicales, psychosociales, psychiatriques ou sociales rapidement et sans avoir à passer par l’interminable attente à l’urgence d’un hôpital.

« Il faut savoir que 40% de ces gens n’ont pas de carte d’assurance-maladie, donc, inadmissibles au système. Par notre intervention, ponctuelle, nous le savons bien, nous arrivons à redonner de l’espoir, presque un sans-abri à la fois » ajoute Damien Silès.

Depuis décembre dernier, à la SDSVM, plus de 130 sans-abri ont consulté un spécialiste et 200 interventions ont été réalisées à la station de métro Place-des-Arts, au cœur de Ville-Marie.

Damien Silès, directeur général de la SDSVM est l’invité au micro de Raymond DesmarteauÉcoutez