Le Conseil des Premières Nations du Yukon déclare s’opposer officiellement et totalement à toutes opérations de forages et d’exploitation qui utiliseraient la fracturation hydraulique (fracking), une méthode employée en recherche et exploitation du gaz naturel et du pétrole. L’assemblée générale de cette année a adopté une résolution qui veut voir « tous les territoires traditionnels amérindiens du Yukon exempts de fracturation hydraulique. »
Cette résolution a été déposée par les représentants de la nation Na-cho Nyak Dun. Elle a été adoptée à l’unanimité. Elle appelle le gouvernement territorial du Yukon à légiférer afin d’interdire toute fracturation hydraulique.

Conseil des Premières Nations du Yukon
Dans son discours d’acceptation après sa réélection à titre de grand chef des Premières Nations du Yukon, la Grand Chef Ruth Massie a martelé que la protection de l’environnement est une valeur fondamentale de toutes les Premières Nations du Yukon. « Je m’engage à continuer de défendre nos droits ancestraux, nos terres, notre eau, notre environnement tout comme l’auraient voulu nos ancêtres, » a déclaré Madame Massie.
Don Roberts est le président du groupe environnemental Yukoners Concerned about Oil and Gas Development (trad. Citoyens du Yukon inquiets face au développement de l’industrie gazière et pétrolière). Selon lui, cette résolution est une très bonne nouvelle. « Le Conseil des Premières Nations du Yukon est un allié puissant dans notre lutte environnementale. »
Il ajoute que la pratique de la fracturation hydraulique est d’une part trop risquée et, d’autre part, inefficace et gaspilleuse.
« Le cœur du problème, c’est l’eau. Il faut de millions de litres d’eau en fracturation hydraulique, de l’eau qui, lorsque rejetée, pollue et empoisonne tout ce qui vous entoure, » ajoute Don Roberts.
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