Le Lieutnant-général Peter Devlin affirme que les compressions au ministère de la Défense nuisent aux capacités de l'armée canadienne.
Photo Credit: PC / Murray Brewster

Les compressions nuisent à l’armée canadienne

Le commandant sortant de l’armée canadienne, lieutenant-général Peter Devlin, estime que les compressions dans l’armée canadienne ont entrainé la «mise sous respirateur» de certains services de l’armée et que les compétences acquises dans la guerre contre les Talibans en Afghanistan, s’effritent.

Le commandant, fort d’une carrière de 35 ans dans l’armée canadienne et dont le mandat de trois ans prend fin ce jeudi 18 juillet, a déclaré que le gouvernement fédéral a besoin de reconnaitre que les agents du service de renseignement sont tout aussi importants que les soldats et les chars militaires. Or, les restrictions budgétaires des dernières années et le ralentissement des dépenses auraient pour conséquence de décimer les services spécialisés auxiliaires de l’armée canadienne. Parmi eux, certains aspects de la formation, de la surveillance et de la protection contre les engins explosifs artisanaux.

Le budget de l’armée a été réduit de 22 pour cent a-t-il déclaré devant un comité du Sénat, en décembre dernier, et il ne restait plus beaucoup de gras à couper. Pour l’exercice 2012-2013, la somme des dépenses inutilisées par le ministère canadien de la Défense s’élevait à 2,3 milliards $ ce qui porte à près de 9,6 milliards, les sommes inutilisées depuis 2006.

Les déclarations de Peter Devlin es déclarations qui ont évidemment irrité le gouvernement conservateur du premier ministre canadien Stephen Harper qui a toujours fait de son soutien à l’armée canadienne son cheval de bataille et édredon politique. Selon Peter Devlin, le ministère de la Défense a dû dégarnir les rangs de l’infanterie, des divisions blindées et des détachements d’artillerie afin de maintenir ses capacités de renseignement.

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