Rien qu’au Canada atlantique, il y aurait aujourd’hui près de 11 000 étudiants venus d’ailleurs, une augmentation de 12% en un an.

Rien qu’au Canada atlantique, il y aurait aujourd’hui près de 11 000 étudiants venus d’ailleurs, une augmentation de 12% en un an

Moyens de pression des diplomates canadiens à l’étranger – Contrecoup pour les étudiants internationaux

Des milliers d’étudiants internationaux espèrent entreprendre ou poursuivre leurs études au Canada cet automne reste qu’il est fort probable qu’ils ne soient pas dans les salles de classe en septembre, en raison d’un ralentissement dans le processus d’octroi des visas dans les ambassades et consulats canadiens.

L’Association des universités du Canada atlantique (Association of Atlantic Universities) demande aux quatre premiers ministres provinciaux de la région de faire pression sur le gouvernement fédéral pour que cesse les moyens de pression entrepris par les employés des légations canadiennes dans le cadre des négociations difficiles pour le renouvellement de leur convention collective.

Selon l’Association, c’est la réputation des institutions qui risque d’en pâtir. Peter Halpin, directeur exécutif de cette association, affirme que « le problème n’est pas ressenti exclusivement ici en Atlantique, il est pan canadien. »

Le gouvernement fédéral canadien et le syndicat qui représente les diplomates et les agents d’immigration à l’étranger sont engoncés dans des négociations contractuelles qui durent depuis des mois. Dans le cadre de l’augmentation des moyens de pression, des diplomates dans des centres clés de demandes d’application pour des visas – dont Beijing, Delhi, Sao Paolo et Mexico – ont cessé de rendre leurs services.

Doit-on le rappeler, les étudiants internationaux représentent une importante et très lucrative portion des revenus des universités canadiennes. Rien qu’au Canada atlantique, il y aurait aujourd’hui près de 11 000 étudiants venus d’ailleurs, une augmentation de 12% en un an.

« Le marché des étudiants internationaux est très compétitif. Si ces étudiants ne peuvent pas obtenir de visa à temps, nous les perdrons, ils iront étudier ailleurs, » ajoute Monsieur Halpin. « Toute cette situation ajoute de l’anxiété et du stress sur les bureaux de gestion de nos universités. Nous avons investi beaucoup d’efforts, de temps et de ressources dans le recrutement d’étudiants dans 150 pays.»

À ce jour, aucune rencontre n’est prévue entre le gouvernement fédéral et le syndicat des diplomates et des agents d’immigration des légations canadienne s à l’étranger.

Catégories : Immigration et Réfugiés, International, Société
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