Rachad Antonius est professeur titulaire au département de sociologie et directeur adjoint de la Chaire de recherche en immigration, ethnicité et citoyenneté (CRIEC) à l’Université du Québec à Montréal.
Il vient de passer trois semaines au Caire en Égypte et signait, dans le quotidien La Presse de samedi dernier, « Un nouveau souffle révolutionnaire » une opinion sur la situation qui prévaut dans ce pays suite à la destitution de Mohamed Morsi.
Maryse Jobin a demandé à Rachad Antonius ce qu’il voit de nouveau dans ce second souffle révolutionnaire.
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Dans ce pays d’Afrique du Nord qui compte 83 millions d’habitants, la tentative du président élu Mohamed Morsi de s’octroyer plus de pouvoir en novembre 2012, a ravivé les tensions et a mis les révolutionnaires en garde contre le chef du Parti Liberté et Justice, une formation issue des Frères musulmans.
Le 30 juin 2013, des manifestants anti-Morsi se rendent alors sur la Place Tahrir, épicentre de la révolution de 2011. Après une semaine de contestations violentes, un ultimatum de l’armée chasse le président Morsi du pouvoir.
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