Le nombre de cellulaires en circulation au Canada a explosé, passant de 100 000 en 1987, à 26 millions en 2012. Les textos au volant représentent un phénomène qui n'est pas en recul, loin de là.

Le nombre de cellulaires en circulation au Canada a explosé, passant de 100 000 en 1987, à 26 millions en 2012. Les textos au volant représentent un phénomène qui n'est pas en recul, loin de là.
Photo Credit: Radio-Canada

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Un fléau national qui augmente avec la popularité des téléphones portables

Des études démontrent qu’en moyenne 23 % des habitants des pays du G8 envoient des messages textes en conduisant. Une situation qui explique la multiplication des campagnes-chocs de sensibilisation sur cette question dans presque tous les grands pays industrialisés en ce moment, notamment au Canada.

Tous les Canadiens le moindrement attentifs qui circulent sur la voie publique peuvent le voir chaque jour : des personnes tiennent d’une main un portable et de l’autre leur volant. D’autres avancent en auto la tête penchée vers l’avant, car ils sont en train de « texter » au volant.

Depuis quatre ans, les provinces canadiennes se sont dotées progressivement chacune à leur tour de lois interdisant d’avoir un téléphone en main au volant, que ce soit pour parler ou écrire des messages. Pourtant, les automobilistes ne semblent pas vouloir changer leurs habitudes.

Des amendes salées pour une conduite à risques élevés

Depuis 2010 en Ontario, plus de 218 000 constats d’infractions ont été donnés pour des distractions routières. En 2012, plus de 63 000 conducteurs ont été reconnus coupables de ce genre d’infraction au Code de la route au Québec.

Selon une étude américaine, le risque d’être impliqué dans un accident de la route est multiplié par 23 pour les conducteurs qui envoient des messages texte au volant.

Au Canada les risques d’accident au volant sont multipliés par 20.

Écoutez

En 2011, l’Association canadienne des Automobilites a lancé un concours invitant les jeunes conducteurs du Canada à passer à l’action en montrant à leurs amis et à leur famille les dangers liés à l’envoi de messages textes au volant.

Dans son nouveau documentaire, le cinéaste Allemand Werner Herzog se penche sur les textos au volant aux États-Unis. Une série de témoignages percutants. (en anglais)

Récent sonsage auprès des conducteurs québécois

  • 99 % des Québécois considèrent qu’écrire ou lire un message texte en conduisant est assez ou très dangereux;
  • 18 % des conducteurs usagers d’un téléphone cellulaire avouent qu’il leur arrive de texter au volant;
  • 67 % des conducteurs qui textent au volant affirment ne pouvoir s’empêcher de lire le message texte, et ce, même s’ils conduisent;
  • 35 % ne pourront s’empêcher d’y répondre dans la même situation;
  • 84 % des Québécois estiment que parler au cellulaire est assez ou très dangereux;
  • 50 % des conducteurs usagers d’un téléphone cellulaire avouent qu’il leur arrive de parler au téléphone cellulaire en conduisant;
  • 18 % de ceux-ci le font très ou assez souvent;
  • 28 % le font principalement avec un appareil tenu en main;
  • 56 % le font avec un système mains libres;
  • 97 % des conducteurs savent qu’il est interdit d’utiliser un téléphone cellulaire tenu en main en conduisant un véhicule.
Catégories : International, Internet, sciences et technologies, Société
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