Tabasum Abdul-Rasul symbolise d’extraordinaire façon ce qu’on entend par métissage ethnoculturel.
Elle a vu le jour en République démocratique du Congo (RDC), dans une famille appartenant à une minorité ethnique d’origine indienne installée dans la région de l’Afrique des Grands Lacs depuis des siècles. Musulmane chiite, elle est passée par l’école catholique belge.
Après une formation d’infirmière, elle est rapidement conscrite par les Nations Unies. S’ouvre alors un long chapitre de travail humanitaire. Elle reconnaît d’ailleurs être devenue travailleuse humanitaire «par la force des choses».
Sur sa feuille de route on retrouve le Burundi, le Rwanda, le Sri Lanka ou encore Haïti. Elle se définit aujourd’hui comme Canadienne d’origine étrangère résidant au Québec.
Elle vient de publier Le vent des routes Suivi de Chroniques humanitaires (Nouvelles), une autobiographie romancée. Elle y parle des diverses routes traversées entre la RDC et le Canada, pays dont elle obtient la citoyenneté à 40 ans.
Tabasum Abdul-Rasul, qui travaille aujourd’hui à l’Institut de recherches cliniques de Montréal, s’est livrée au micro d’Adrien Lachance. Écoutez des extraits de cette conversation.
ÉcoutezPublication et événements publics
Le vent des routes Suivi de Chroniques humanitaires (Nouvelles) est publié chez Bouquinplus, qui est une agence d’autoédition. Tabasum participera le 7 septembre au salon du livre organisé par cette agence. Il se tiendra au Centre Pierre Charbonneau à Montréal.
Mardi le 17 septembre l’auteure donnera une conférence, accompagnée d’une exposition de photos, à la bibliothèque Frontenac à Montréal. 30 jeunes adultes en alphabétisation du Centre Gédéon-Ouimet seront présents. Ils ont été ciblés parce qu’ils sont majoritairement originaires de pays dont Tabasum parle dans son ouvrage.
Ce même mardi 17 septembre Tabasum Abdul-Rasul se rendra à la bibliothèque Interculturelle de Côte-des-Neiges pour diriger un séminaire-débat sur la question de l’intervention humanitaire.
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