Le Canada n’a pas l’intention d’intervenir en Syrie, mais appuie ses alliés qui envisagent une frappe militaire contre le régime syrien, a déclaré jeudi le premier ministre Stephen Harper.
Le premier ministre Harper a admis que, advenant le cas où la communauté internationale déciderait de ne pas répliquer à l’utilisation présumée d’armes chimiques en sol syrien, cela créerait un précédent «extrêmement dangereux».
Il a toutefois ajouté que son gouvernement n’était pas très enthousiaste à l’idée d’une intervention militaire de l’Occident dans le pays déchiré par la guerre civile et que le Canada ne prévoyait pas, pour le moment, y déployer des troupes.
Selon le premier ministre canadien, le conflit syrien est avant tout religieux et il ne semble pas exister actuellement de solution idéale ou évidente à la crise.
Les Américains convaincus qu’il y a eu attaque chimique
Mercredi, le président américain, Barack Obama, avait déclaré que le gouvernement syrien avait bel et bien eu recours à des armes chimiques contre sa propre population, ouvrant la voie à une frappe militaire de la part des États-Unis. Les États-Unis ont conclu que le régime Assad avait lancé une attaque chimique le 21 août près de Damas qui a coûté la vie à au moins 100 Syriens.
Le gouvernement du Royaume-Uni a voté jeudi contre une intervention militaire en Syrie, la motion ayant été rejetée par 13 voix.
Le président syrien, Bachar el-Assad, a affirmé pour sa part que son pays se défendrait contre toute agression, défiant ainsi les avertissements de la communauté internationale concernant de possibles représailles pour l’attaque chimique alléguée.
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