25 000 Canadiens d'origine japonaise ont été internés en 1942, alors que le Canada et les États-Unis étaient en guerre contre les forces japonaises.
Photo Credit: Bibliothèque et Archives Canada

Vancouver : les résidents d’origine japonaise reçoivent des excuses

71 ans après l’internement de milliers de Canadiens d’origine japonaise, la Ville de Vancouver s’excuse formellement auprès de cette communauté pour sa complicité, son inaction et pour avoir failli à la protéger.

En 1942, alors que le Canada et les États-Unis étaient en guerre contre les forces japonaises dans l’océan Pacifique, à la suite de l’attaque de Pearl Harbour, la Ville de Vancouver avait voté une motion demandant au gouvernement fédéral de « déplacer les résidents d’origine japonaise et les ennemis étrangers dans des endroits bien loin des côtes du Pacifique ».

Les quelque 25 000 Canadiens d’origine japonaise étaient alors vus comme « un réservoir potentiel de volontaires prêts à aider l’ennemi japonais dans le cas de raids ou d’une invasion », est-il écrit dans la motion datée de 1942.

À l’époque, le Canada s’était servi de la Loi des mesures de guerre pour faire interner les Canado-Japonais dans des camps d’internement en Colombie-Britannique et dans l’Ouest canadien.

Le 22 octobre 1988, le premier ministre conservateur Brian Mulroney s’est excusé publiquement au nom du gouvernement fédéral auprès des survivants japonais, 24 ans plus tard, c’était au tour du gouvernement provincial de la Colombie-Britannique de faire de même.

Les Japonais ne furent pas les seuls Canadiens de souche étrangère à connaître les camps. En beaucoup moins grand nombre, des Italiens, des Allemands et des Autrichiens ont également été perçus comme « ennemis de l’intérieur » pendant le conflit.

Catégories : Politique, Société
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