C’est ce que tente actuellement de faire la Québécoise Mylène Paquette, qui espère du même coup devenir la première femme d’Amérique du Nord à accomplir un tel exploit.
Elle a quitté Halifax, en Nouvelle-Écosse, à la rame, sans moteur et sans voile, seule, il y a 83 jours pour parcourir les 2700 milles nautiques (5000 km) qui séparent Halifax de Lorient, en France.
La traversée devrait nécessiter une centaine de jours de navigation.
Hier, la jeune femme a reçu une visite inattendue, le paquebot Queen Mary II, avec à son bord plus de 500 personnes.
Le capitaine lui a laissé des provisions, un nouveau téléphone satellite, deux ancres, des fruits frais, une bouteille de vin et bien d’autres cadeaux.
Mylène Paquette, qui espère atteindre le milieu de son parcours cette fin de semaine, s’est assurée que cela ne l’empêcherait pas de recevoir l’homologation d’être la première Nord-Américaine à traverser l’Atlantique à la rame sans aide.
La navigatrice venait de vivre une semaine difficile alors que la tempête Humberto a fait chavirer son embarcation à deux reprises lundi.
« Je vous dirais que ce n’était pas autant les chavirages que d’être constamment attachée à ma couchette dans l’attente d’un chavirage », raconte Mme Paquette.
Si tout va bien, la rameuse devrait atteindre la France d’ici 40 à 60 jours.
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