Pour renflouer ses coffres, le fabricant de téléphones s’attaque à son immobilier
En éliminant 4500 emplois, soit 40 % de ses effectifs, BlackBerry se retrouvera inévitablement avec des espaces de bureaux inoccupés.
Selon le quotidien anglophone Globe and Mail, BlackBerry aurait déjà demandé à plusieurs agences immobilières de lui suggérer des stratégies pour générer le plus grand rendement sur ces actifs dans les délais les plus courts possible. BlackBerry souhaiterait conserver certains immeubles, mais n’exclut pas l’idée de devenir locataire de son propre siège social.
BlacBerry envisage maintenant de vendre une partie de ses actifs immobiliers de Waterloo, en Ontario.
L’entreprise possède 27 immeubles sur son campus de Waterloo
Selon la firme immobilière Colliers, le parc immobilier de BlackBerry comprend 1,6 million de pieds carrés, soit 15 % de tout l’espace de bureau de Waterloo. Si tous les immeubles devaient être vendus en même temps, la transaction ferait sérieusement plonger la valeur des actifs immobiliers de toute la région.
BlackBerry évalue ses terrains à 119 millions de dollars, et l’ensemble de ses actifs immobiliers à 1,28 milliard de dollars.

À rebours
Les déboires les plus récents de BlackBerry
- Il y a quelques jours, le fabricant canadien de téléphones intelligents BlackBerry a annoncé qu’il supprimait près de 40 % de ses effectifs d’ici la fin de l’année, soit environ 4500 personnes.
- La chute de BlackBerry s’est accélérée cette année malgré le lancement des modèles Z10 et Q10.
- En 2009, un téléphone sur cinq était un BlackBerry. Aujourd’hui, l’entreprise canadienne n’a plus que 2,9 % du marché mondial.
- Chez les fabricants de téléphones, Samsung arrive au premier rang. L’entreprise sud-coréenne a généré, au deuxième trimestre, des profits de 5,63 milliards de dollars.
- Mais si Apple vend moins d’appareils que Samsung, les profits de l’entreprise américaine sont cependant supérieurs à ceux de son concurrent et se chiffrait à 5,99 milliards de dollars au deuxième trimestre de cette année.
Un échec commercial annoncé depuis longtemps
Reportage diffusé il y a deux ans par Radio-Canada
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