La Québécoise vient en effet de remporter le prix France-Québec 2013 pour son western urbain, Griffintown (Alto).

Le jury du prix France-Québec et des représentants de cinq comités de lecture des associations régionales France-Québec, ont choisi en mars les trois romans finalistes à partir d’une présélection de sept ouvrages.
Le public devait ensuite communiquer avec l’association France-Québec pour lire les trois romans finalistes et voter pour son roman favori.
Ils ont choisi Griffintown (Alto) de Marie-Hélène Poitras au détriment de Salut mon oncle!, de Marie-Paule Villeneuve (Triptyque) et de Un léger désir de rouge, d’Hélène Lépine (Hamac).

Griffintown met en scène la vie des cochers du Vieux-Montréal, sur fond de meurtre et d’amour. L’auteure a puisé son inspiration dans sa propre expérience de cochère, une activité qu’elle a exercée dans les rues du Vieux-Montréal pendant deux étés.
La lauréate recevra une bourse de 5000 euros (un peu plus de 7000 $) en mars prochain au Salon du livre de Paris, et effectuera ensuite une tournée littéraire à travers la France.
Le roman paraîtra prochainement dans l’hexagone, chez Phébus, et sera également traduit en anglais. De plus, le roman est en voie d’être adapté au cinéma.
Marie-Hélène Poitras est née en 1975 à Ottawa, elle vit maintenant à Montréal. Elle a reçu le prix Anne-Hébert pour son premier roman, Soudain le Minotaure. Son recueil de nouvelles, La mort de Mignonne et autres histoires (Tryptique), a été finaliste au Prix des libraires du Québec.
Depuis 1998, Le prix France-Québec récompense un roman québécois paru au cours de l’année précédente.
En 2012, c’est l’Abitibienne Jocelyne Saucier qui avait reçu le prix France-Québec pour son roman Il pleuvait des oiseaux (XYZ).
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