Demain (jeudi 7 novembre), le gouvernement québécois de la première ministre Pauline Marois compte déposer son projet de loi sur la Charte des valeurs québécoises. Une charte qui aurait deux principaux objectifs : affirmer les valeurs québécoises et la neutralité religieuse de l’État, et baliser les accommodements raisonnables afin de définir des « règles claires pour tout le monde ».
Mais ce qui suscite le plus de controverse, particulièrement dans les communautés d’immigrants, touche à l’interdiction du port de signes religieux ostentatoires par les employés de l’État.
Tous les jours, au Centre Afrika à Montréal, Jean-François Bégin et son équipe tentent de faciliter l’intégration de nouveaux arrivants africains, majoritairement en provenance d’Afrique du Nord et d’Afrique de l’Ouest, dans la société québécoise.
Quand vient le temps de commenter cette charte, Jean-François Bégin souligne qu’il n’y a pas de réponse claire, elles doivent être teintées d’un discernement à la lumière des différentes situations que l’on rencontre.
ÉcoutezJean-François Bégin, coordonnateur au Centre Afrika (fondé par les Missionnaires d’Afrique «Pères Blancs»)
Pour faciliter l’intégration des nouveaux arrivants africains, le Centre Afrika leur offre le projet Accompagnement du monde africain vers une intégration durable.
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