Il aura fait chaud en 2013

Selon des données provisoires,  2013 serait en voie de devenir l’une des dix années les plus chaudes depuis le début des relevés modernes, en 1850.

Ainsi, les neuf premiers mois de l’année se situent, à égalité avec 2003, au septième rang des plus chauds à ce jour.

La plupart des régions du globe ont connu des températures supérieures à la moyenne, en particulier l’Australie, le nord de l’Amérique du Nord, le nord-est de l’Amérique du Sud, l’Afrique du Nord et une grande partie de l’Eurasie.

La période janvier-septembre 2013 a été plus chaude que la période correspondante de 2011 et de 2012, où le phénomène climatique La Niña avait provoqué un refroidissement.

Selon l’ONU, sans être l’année la plus chaude, 2013 a été marquée par des phénomènes extrêmes, comme en témoigne le récent typhon Haiyan, et un niveau record des mers constaté en mars, a annoncé mercredi l’ONU.

Le niveau de la mer va continuer de s’élever en raison de la fonte des calottes glaciaires et des glaciers, rapporte le Secrétaire général de l’Organisation météorologique mondiale.

Les données montrent que plus de 90 % de la chaleur supplémentaire issue des gaz à effet de serre est absorbée par les océans, qui vont continuer de se réchauffer et de se dilater pendant des centaines d’années.

Or, les gaz à effet de serre ne cessent d’enregistrer des sommets, vouant la planète à un avenir plus chaud, et non sans risque pour les populations.

L’année la plus chaude jamais enregistrée a été 2010.

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Rivière de fonte sur la calotte polaire du Groenland. © AFP/MICHAEL KAPPELER

L’état des banquises

De juin à août 2013, une pression atmosphérique inférieure à la moyenne a dominé sur une grande partie de l’océan Arctique, ce qui a limité le transport de chaleur provenant du sud et accru la nébulosité, d’où des températures plus faibles que l’année dernière. Les vents associés ont entraîné une extension de la couverture de glace, qui a occupé une plus grande superficie.

La banquise arctique a donc légèrement récupéré après la fonte spectaculaire et sans précédent de 2012, mais son étendue reste une des plus faibles jamais observées. De plus, sa vitesse de fonte s’accélère, selon les experts.

De son côté, l’étendue de la banquise antarctique a atteint un nouveau maximum avec 19,47 millions de km2, soit environ 30 000 km2 de plus que le record précédent, établi en 2012, et 2,6 % de plus que la moyenne calculée pour la période 1981-2010.

La transformation de la circulation atmosphérique observée ces 30 dernières années, qui résulte de l’évolution des vents dominants en Antarctique, est considérée par les scientifiques comme un facteur lié à cette hausse.

D’autres facteurs pourraient aussi influencer le phénomène, comme l’altération de la circulation océanique.

Texte de Radio-Canada

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