Prochain scrutin québécois: les candidates libérales portant le voile seront bienvenues

Le Parti libéral du Québec (PLQ), principal parti d’opposition à l’Assemblée nationale, a annoncé sa position sur le port de signes religieux chez les employés de l’État en dénonçant toute interdiction, en autant que le visage reste découvert.

Le porte-parole libéral en matière de laïcité, le député Marc Tanguay, se dit «tout à fait» à l’aise avec l’idée de côtoyer un jour des élues dont tout le corps serait ainsi soustrait au regard des autres, pudiquement caché sous un épais voile noir.

Aussi, des candidates libérales portant le tchador seraient les bienvenues dans l’équipe lors des prochaines élections générales, a dit l’ancien président du parti, en entrevue téléphonique à La Presse Canadienne, mardi. Le respect des libertés religieuses doit être exemplaire, selon le député. Il ajoute:

«On ne peut pas jouer dans les limitations des libertés, et cette personne qui se ferait élire aurait tout à fait le droit et la légitimité démocratique d’être assise à l’Assemblée nationale. (…) Il reviendra aux électeurs de décider s’ils sont prêts à endosser ce type de pratique vestimentaire et religieuse, le cas échéant. (…) Si une personne se présente avec un signe religieux, que ce soit celui-là (le tchador), la kippa ou la croix chrétienne, à ce moment-là, ce sont les gens qui décideront sur la plateforme électorale, la valeur de la candidate ou du candidat».

Et à partir du moment où on voit le visage de la femme «pour des raisons de communication, de sécurité et d’identification», le PLQ ne voit aucun problème.

 

Catégories : Politique, Société
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