Des chiffres à faire frémir
Au cours de sa vie, une femme sur trois sera victime de violence;
Une femme sur cinq sera victime de viol ou de tentative de viol;
La forme la plus courante de violence subie par les femmes est la violence physique infligée par le partenaire intime;
Selon les données de la Banque mondiale, le viol et la violence conjugale représentent un risque plus grand pour une femme âgée de 15 à 44 ans, que le cancer, les accidents de la route, la guerre et le paludisme réunis;
Chaque année, entre 500 000 et 2 millions de personnes sont vendues à des fins de prostitution, de travail forcé, d’esclavage ou de servitude, selon les estimations. Environ 80 % de ces humains sont des femmes ou des filles;
130 millions de filles et de femmes sont victimes de mutilations génitales principalement en Afrique et dans certains pays du Moyen-Orient.
Ne restez pas silencieux. Lorsque vous êtes témoin de violence à l’égard de femme ou de fille, ne restez pas sans rien faire, agissez. » Ban Ki-moon, Secrétaire général de l’ONU
Chaque semaine, une à deux femmes sont assassinées par leur conjoint;
Annuellement, plus de 3 000 femmes, accompagnées de leurs 2 500 enfants, vivent dans une maison d’hébergement pour échapper à la violence;
Environ 500 maisons d’hébergement sont en activité dans toutes les provinces et territoires;
En 2012, au Québec, 20 000 cas de violence conjugale ont été rapportés. Les victimes étaient des femmes dans 80,8 % des cas, d’après des données du ministère de la Sécurité publique;
Environ 40 % des femmes en situation de handicap rapportent avoir vécu de la violence au cours de leur vie, selon une étude du Réseau d’action des femmes handicapées du Canada (RAFH);
La grande majorité des femmes autochtones ont déjà été agressées; entre 48 % et 90 %, des femmes autochtones sont agressées par leurs partenaires, selon leur communauté d’appartenance.
Pourquoi le 25 novembre?
C’est en 1999 que l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations unies a déterminé que le 25 novembre correspondrait à la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, en mémoire des soeurs Mirabal, trois dominicaines, militantes pour la liberté, assassinées le 25 novembre 1960 sur les ordres du chef de l’État, Rafael Leonidas Trujillo.
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