Artistes d’ici, musiques d’ailleurs: Compagnie de danse Bourask

C’est à la fin des années 80 que le gumboot fait sa première apparition au Québec. Danse percussive créée en Afrique du Sud, elle se danse en tapant des pieds sur le sol et en frappant des bottes en caoutchouc comme l’auraient fait dés 1896 des mineurs sud-africaines noirs. Dans les mines, cette danse est d’abord considérée par les mineurs comme un passe-temps ou un moyen pour ceux-ci de libérer leur esprit malgré leurs conditions de vie et de travail difficiles. Hors des mines, le gumboot devient une danse de revendication pendant la période de ségrégation raciale en Afrique du Sud. C’est après la fin de l’apartheid en 1994 que le gumboot commence réellement à se faire connaître à travers le monde.

null
© David Steck

Sylvie Mercier, directrice artistique de la compagnie de danse Bourask est initiée à cette danse en 1996 par Sophie Lajoie, membre du premier groupe de danseurs de gumboot québécois, la Famille Bottes.

Elle nous parle des origines de cette danse en Afrique du Sud, de son arrivée au Québec et de la manière dont l’aspect revendicateur de cet art demeure encore aujourd’hui dans sa pratique.

Écoutez

Pour plus d’informations sur la compagnie de danse Bourask visitez leur site  web et leur page Facebook.

Des extraits de spectacles.

column-banner-Khady

Catégories : Arts et divertissements
Mots-clés :

Vous avez remarqué une erreur ou une faute ? Cliquez ici !

Pour des raisons indépendantes de notre volonté et, pour une période indéterminée, l'espace des commentaires est fermé. Cependant, nos réseaux sociaux restent ouverts à vos contributions.