A l’instar du gouvernement canadien, la communauté centrafricaine du Canada est très inquiète. Malgré les appels au calme, des marches pour la paix et des journées de prières à Montréal et à Québec, la République centrafricaine termine l’année 2013 dans un climat de tension extrême.
Depuis mercredi, jour de Noël, une quarantaine de personnes ont été tuées et une soixantaine d’autres ont été blessées à Bangui, la capitale. Les affrontements opposent milices « Anti-balaka » (anti-machettes en langue sango) regroupant chrétiens et animistes aux rebelles « Seleka » (la coalition), composés majoritairement de musulmans. Les rebelles Seleka avaient aidé le président de transition, le musulman Michel Djotodia à prendre le pouvoir le 24 mars 2013. Mais les Seleka font face aux ripostes des Anti-balaka qui les accusent de s’en prendre aux populations civiles non-musulmanes.
Pour en savoir plus sur les derniers développements de la crise centrafricaine, Didier Oti a joint à Bangui Virginie Béro, rédactrice en chef du Réseau des journalistes pour les Droits de l’homme en Centrafrique.
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