
François Furstenberg est professeur d’histoire à l’Université de Montréal. Il publiera cette année chez Penguin Books un ouvrage qu’il prévoit intituler « When the United States Spoke French ».
Dans cet ouvrage il nous ramène à la fin du 18ième siècle à Philadelphie, qui était alors la capitale et la métropole des États-Unis. À cette époque la France jouissait d’une influence significative sur la nouvelle nation américaine, et en particulier dans cette ville du nord-est.
Adrien Lachance s’entretient avec François Furstenberg.
ÉcoutezImpact des révolutions
Des milliers de réfugiés français, qui fuient les révolutions en France et en Haïti, arrivent aux États-Unis. Ils nourriront une francophilie, surtout auprès des élites américaines. Il faut se rappeler que l’influence du français à l’époque était importante, puisqu’elle était la lingua franca. Rôle que joue aujourd’hui la langue anglaise.

À l’époque on entendait parler français dans les rues de Philadelphie puisque 10% de la population de la ville était d’origine française ou francophone. Philadelphie était alors la plus grande ville des États-Unis et comptait environ 40 000 habitants.
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