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Le parcours de vie détermine la qualité du vieillissement

La violence, la pauvreté, le manque d’éducation ou l’isolement social sont autant de facteurs liés à la perte de mobilité chez les personnes âgées et plus particulièrement chez les femmes, qui y sont plus exposées.

C’est ce qui ressort d’une étude effectuée au département de médecine sociale et préventive de l’Université de Montréal par Maria-Victoria Zunzunegui et son équipe.

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La différence hommes-femmes varie selon les pays et est conditionnée par la société dans laquelle ces personnes vivent.

Maria-Victoria Zunzunegui est épidémiologiste, elle fait de la recherche sur les facteurs qui influencent le vieillissement.  Elle et son équipe ont développé un cadre de pensée qui considère le parcours de vie.

L’étude s’étend sur six ans.  Elle est menée auprès de 2000 personnes, des hommes et des femmes âgés de 65 à 74 ans,  dans cinq sociétés : Au Canada, dans deux provinces : l’Ontario et le Québec, ainsi qu’en Colombie, au Brésil et en Albanie.

Une note encourageante:  Il peut y avoir des améliorations dans la condition physique des personnes à mobilité réduite si celles-ci s’impliquent socialement.

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Quelques constats 

La différence homme femme varie selon les pays et est conditionnée par la société dans laquelle ces personnes vivent.

Ainsi, dans des pays comme les Émirats arabes unis, la Tunisie, le Pakistan ou le Maroc, la perte de mobilité des femmes peut être 2,3 fois plus importante que celle des hommes.

En Amérique latine, l’écart s’élève à 2,4. Il est de 1,5 au Canada.

Par contre en Suède, où hommes et femmes ont à peu près le même parcours de vie, la différence est minime.

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