La hockeyeuse Hayley Wickenheiser a été retenue par le Comité olympique canadien pour porter l’unifolié à la cérémonie d’ouverture des Jeux d’hiver de Sotchi en Russie.
L’annonce officielle a été faite jeudi matin, au Parlement à Ottawa, par le chef de mission de la délégation canadienne, l’ex-skieur alpin Steve Podborski, membre à une époque d’un groupe de skieurs qu’on surnommait les « Crazy Canucks ».
Elle succède à des athlètes de la trempe de la patineuse de vitesse Clara Hughes, et la hockeyeuse Danielle Goyette.
L’héroïne du jour brillait par son absence, car retenue au camp de préparation de l’équipe féminine de hockey en Autriche. C’est de là-bas, entourée d’autres membres de l’équipe, que Wickenheiser s’est adressée à la nation par une liaison Internet.
De manière symbolique, c’est à Noah, le fils de Hayley Wickenheiser, que le président du Comité olympique canadien, Marcel Aubut, a remis le drapeau.
La principale intéressée s’est dite honorée et s’est empressée de partager le crédit avec l’ensemble des personnes, coéquipières, entraîneurs et membres de sa fédération qui lui ont permis de vivre son rêve olympique.
Durant la conférence téléphonique qui a suivi l’annonce officielle, Wickenheiser a indiqué que si elle avait pu voter pour quelqu’un d’autre pour porter le drapeau, Alexandre Bilodeau (ski acrobatique), Charles Hamelin (courte piste), Erik Guay (ski alpin) et Kelly Humphries (bobsleigh féminin) auraient certainement mérité d’être considérés. « De toute manière, je sais qu’ils seront près de moi et que nous entrerons dans le stade tous ensemble. »
Âgée de 35 ans et native de la Saskatchewan, dans les Prairies canadiennes, Wickenheiser en sera à ses cinquièmes Jeux olympiques.
Son palmarès comprend déjà trois médailles d’or (Salt Lake City en 2002, Turin en 2006 et Vancouver en 2010), et une médaille d’argent (Nagano en 1998).
Sa présence sur la scène mondiale fait d’elle une ambassadrice de premier plan pour le Canada, et pour son sport de prédilection, le hockey.
RCI avec Radio-Canada
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