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Les Québécois ne sont pas aussi riches qu’ils le croient

En 2012, la somme des dépenses effectuées par les Québécois dépassait leur niveau de vie. En fait, depuis le début des années 2000, leur endettement ne cesse de croître selon une étude réalisée par HEC Montréal.

Il faut reculer au début des années 80 pour comprendre la source de cet endettement : depuis cette époque, le niveau de vie des Québécois a progressé difficilement alors que les dépenses publiques n’ont cessé d’augmenter. Aujourd’hui ceux-ci disposent donc de moins de ressources financières pour répondre à leurs besoins collectifs.

L’étude, réalisée par le Centre sur la productivité et la prospérité (CPP) de HEC Montréal, laisse ainsi entendre que le Québec vit au-dessus de ses moyens.

Selon Robert Gagné, directeur du CPP, le Québec doit augmenter sa productivité et relancer ses exportations s’il ne veut pas devenir la province la plus pauvre du Canada. Et même si l’État québécois a considérablement resserré son étau fiscal pour demeurer providentiel, il ne peut augmenter indéfiniment l’impôt des particuliers et des entreprises sans mettre l’économie en péril.

L’étude de HEC Montréal fait ressortir la nécessité pour le Québec de freiner l’expansion de la taille de sa fonction publique, de manière à restreindre la pression de la fiscalité sur son économie.

Elle favorise un recours plus grand à la tarification des services publics et juge risqué d’aspirer à réduire davantage les inégalités sociales.

L’étude révèle que les Québécois ont un niveau de vie inférieur à celui de la population de plusieurs pays de l’OCDE et de la majorité des provinces canadiennes.

La Nouvelle-Écosse, l’Île-du-Prince-Édouard et le Nouveau-Brunswick sont les seules provinces qui affichent un niveau de vie inférieur à celui du Québec.

RCI avec La presse Canadienne

Catégories : Économie, Société
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