C’est ce que révèle une étude, commandée par le gouvernement fédéral, dans laquelle ont été analysés les risques de déversements de pétrole selon les volumes actuellement transportés au sud du 60 e parallèle.
Conclusion : le golfe du Saint-Laurent, le détroit de Cabot près de Terre-Neuve-et-Labrador, la côte est de l’île du Cap-Breton et la pointe sud de l’île de Vancouver sont les zones les plus vulnérables aux marées noires au Canada.
Ces constatations devraient alimenter le débat entourant plusieurs projets d’oléoducs dont celui de Northern Gateway vers Kitimat, en Colombie-Britannique, dont une portion, située au large, ferait passer les risques de marée noire de bas à très élevés dans cette zone.

Un autre projet attire l’attention, celui de la compagnie Kinder Morgan qui veut pratiquement tripler le débit de sa ligne Trans Mountain qui s’étend d’Edmonton, en Alberta jusqu’à Burnaby en Colombie-Britannique.
D’autres projets ont été étudiés dont celui de la société pétrolière de Calgary, Enbridge, qui voudrait inverser le flux de pétrole sur la canalisation 9, reliant le sud de l’Ontario à Montréal dans le but d’acheminer le pétrole venant de l’ouest du pays vers les raffineries de l’est du Canada. L’étude conclut que cette inversion réduirait les risques de déversement en mer parce qu’elle diminuerait le transport de pétrole dans le golfe du Saint-Laurent.

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