Il y a un mois, l’entreprise québécoise annonçait 1700 licenciements au sein de sa division aéronautique, dont 1100, au Canada, invoquant des retards dans le lancement de nouveaux avions de la CSeries et le Learjet 85.
La majorité des emplois éliminés en sol canadien sont à Montréal et aux installations de Mirabel, dans les Laurentides.
On apprend maintenant que Bombardier transfère une partie de ses divisions des ressources humaines au Mexique, où les salaires sont beaucoup moins élevés qu’au Canada.
L’entreprise est installée dans ce pays depuis 2006 et compte plus de 1800 employés. 10 postes non syndiqués de Montréal seront délocalisés dans la ville de Querétaro.
Six employés mexicains seront en charge de tâches administratives, dont la comptabilisation de données et la réaffectation d’employés dans les différentes installations de Bombardier à travers le monde.
Les installations de Querétaro sont utilisées à des fins d’essais en vol pour le Q400 ainsi que des travaux sur le fuselage de jets d’affaires Global, entre autres.
Bombardier indique avoir déjà éliminé 70 pour cent des 1700 postes identifiés dans la cadre des suppressions d’emplois annoncées en janvier dernier.
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