Le magnésium pourrait relancer l’économie de la région de l’amiante au Québec

De mémoire récente, l’amiante a longtemps été au cœur du développement économique du Québec. Pendant longtemps, des générations de mineurs s’engouffraient sous terre ou travaillaient à l’air libre dans des immenses trous, des mines appelées « open pit » dans les régions de Thetford Mines, d’Asbestos de Disraéli ou encore de Black Lake, à la recherche de ce minerai réputé essentiel pour ses propriétés ignifuges et structurelles.

Mais.

De fait, il y avait un « mais » et de taille. Amiante = amiantose, une terrible maladie des poumons.

Peu à peu, l’amiante a été interdit d’utilisation, sauf encore dans quelques régions du globe et les économies locales se sont mises à péricliter.
Les mines d’amiante ont généré des tonnes de résidus, des montagnes de « slag » comme disent les mineurs et les gens de cette régions du centre du Québec.

Et c’est ici que le « mais » pourrait devenir un « et » important.

Sur le site web de la société Alliance Magnésium, on peut lire ceci :

Des décennies d’extraction d’amiante-chrysotile au Québec ont généré des millions de tonnes de résidus de serpentine, qui se caractérisent par leur teneur en moyenne de 23,3 % de magnésium métallique, une occasion d’affaire exceptionnelle pour toute l’industrie de l’extraction du métal.

Alliance Magnésium inc. est une société privée qui a élaboré et breveté une technologie fondée sur une approche de technologie propre d’électrolyse pour la production de magnésium contenu dans la roche serpentine.

Alliance Magnésium construira sous peu une usine pilote de production de magnésium à Asbestos, une usine qui fonctionnera selon un procédé sécuritaire sur le plan environnemental, une usine qui, à terme, si les planètes sont bien alignées, pourrait produire 50 000 tonnes de magnésium métallique par an.

Le Dr. Joël Fournier (PhD. chimie et physique) est président et chef de la direction d’Alliance Magnésium. Il est l’invité au micro de Raymond DesmarteauÉcoutez