La première ministre du Québec, Pauline Marois, a annoncé ce mercredi 5 mars que les électeurs de la province seront appelés aux urnes le lundi 7 avril afin d’élire le prochain gouvernement.
Selon le mode de scrutin uninominal à un tour qui prévaut tant à l’échelle nationale qu’à celle des provinces, le Parti Québécois, dirigé par madame Marois espère obtenir cette fois la majorité des députés au parlement du Québec, appelé Assemblée nationale.
À la dissolution, le Parti québécois est minoritaire à l’Assemblée nationale car il détenait 54 sièges. L’opposition officielle, le Parti libéral, détenait 49 sièges. Les autres étaient répartis entre la Coalition Avenir Québec avec 18 sièges et Québec solidaire avec 2. Deux fauteuils étaient vacants. Il faut 63 sièges pour obtenir la majorité.
Dès la dissolution de la chambre confirmée par le lieutenant-gouverneur Pierre Duchesne, représentant du gouverneur général du Canada au Québec, les chefs des principaux partis ont pris la route à bord de leurs autobus de campagne.
Mais pourquoi doit-on avoir des élections? À peine 18 mois se sont écoulés depuis la dernière. Habituellement, un cycle électoral est de quatre ans.
La première ministre Pauline Marois évoque le blocage systématique de l’Opposition, ce qui empêche son gouvernement de bien « gouverner », toujours selon madame Marois.
À surveiller
L’économie, avec des promesses de bonne gestion des finances publiques et de décisions prises pour stimuler l’économie;
L’identité québécoise avec la charte des valeurs;
Pour la seconde fois en moins de deux ans, on parlera beaucoup d’intégrité au cours de cette campagne électorale;
Enfin, la santé! Avec l’état des finances publiques au Québec, avec la situation déficitaire dans laquelle se trouve la province, ce thème risque de passer en arrière-scène. C’est même à se demander si les citoyens québécois n’ont pas lancé la serviette. Le système de santé au Québec et sa lourdeur sont toujours bien tenaces.
Les slogans de la campagne
Parti québécois (PQ): « Plus prospère, plus fort, plus indépendant, plus accueillant ».
Parti libéral (PLQ): « Ensemble, on s’occupe des vraies affaires ».
Coalition Avenir Québec (CAQ) : « On se donne Legault ». En jouant sur le nom de famille du chef, François Legault et sur l’expression populaire « on se donne le GO » pour affirmer qu’on va de l’avant.
Les deux partis souverainistes Québec solidaire (QS) et Option nationale (ON) feront connaître leur plateforme respective sous peu.
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