L'Université d'Ottawa (archives).

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Photo Credit: Jean-Sébastien Marier

Une « culture du viol » provoque une crise à l’Université d’Ottawa

Le recteur de l’Université Allan Rock réagit à deux incidents majeurs.

Le recteur de l’Université d’Ottawa, Allan Rock, a finalement réagit jeudi en conférence de presse, à deux scandales sont venu heurter son établissement de plein fouet ces derniers jours.

Lundi on apprenait la suspension immédiate de tous les joueurs de l’équipe masculine de hockey de l’université à la suite d’allégation de viol collectif qui aurait fait une jeune victime alors que l’équipe se trouvait dans le nord de la province de l’Ontario au début du mois de février.

C’était la première fois aussi qu’Allan Rock s’adressait aux membres de la presse depuis que l’université est plongée au cœur d’une autre curieuse controverse impliquant cette fois 4 jeunes leaders masculins étudiants. Ils ont démissionné après avoir proféré sur Facebook des menaces à caractère sexuel à l’endroit de la présidente de la Fédération des étudiants de l’Université d’Ottawa, Anne-Marie Roy.

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Une histoire de viol collectif heurte le hockey universitaire canadien

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Le recteur de l'Université d'Ottawa, Allan Rock, et la chancelière de l'institution, Michaëlle Jean en conférence de presse jeudi.
Le recteur de l’Université d’Ottawa, Allan Rock, et la chancelière de l’institution, Michaëlle Jean en conférence de presse jeudi. © Ashley Burke

Création d’un groupe de travail

L’Université d’Ottawa a pris la décision de créer un groupe de travail dont la mission sera d’évaluer l’atmosphère qui prévaut sur le campus, d’apporter des changements si nécessaire et, finalement, de réaffirmer les valeurs communes de l’établissement.

M. Rock a expliqué qu’il aurait voulu parler de ces deux affaires publiquement plus tôt, mais que dans le cas du présumé viol collectif la police de Thunder Bay lui avait demandé d’attendre en raison de l’enquête en cours.

Le recteur a aussi abordé le dossier de la présidente de la Fédération étudiante et annoncé sa décision de créer un groupe de travail dont la mission sera d’évaluer l’atmosphère qui prévaut sur le campus, d’apporter des changements si nécessaire et, finalement, de réaffirmer les valeurs communes de l’établissement.

« Dans la vie, chacun de nous peut refuser de participer à des conversations qui banalisent la violence faite aux femmes », a jouté Allan Rock.

Aide-Mémoire

Les universités canadiennes seraient marquées par une culture du viol

  • Avant que ces deux histoires ne fassent, la Une des journaux, la Fédération canadienne des étudiantes et étudiants, avait dans le passé fait mention de divers sondages réalisés auprès d’étudiants de sexe masculin qui semblaient révéler des attitudes très problématiques. Dans un de ces sondages, 60 pour cent des Canadiens de sexe masculin ayant l’âge de fréquenter un collège soutenaient qu’ils commettraient une agression sexuelle s’ils étaient convaincus qu’ils ne se feraient pas prendre. t de l’hydroélectricité et de l’éolien, selon un rapport récent de la Commission québécoise sur les enjeux énergétiques.

Entrevue avec Allen Rock, recteur de l’Université d’Ottawa – 6 mars 2014 – Radio-Canada

Liens externes

Crise à l’Université d’Ottawa : création d’un groupe de travail – La Presse

Polémique à l’U d’O: création d’un groupe de travail – L’express

La drogue du viol à l’Université de Montréal en forte hausse – Huffington Post

La violence à caractère sexuel sur les campus – Fédération canadienne des étudiantes et étudiants

Violence à l’égard des femmes – Université de Sherbrooke

 

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