Au lendemain de l’annonce de l’influent homme d’affaires d’être candidat aux élections provinciales pour le Parti québécois, beaucoup s’inquiètent de l’influence politique qu’il pourrait avoir grâce à son empire médiatique.
Pierre Karl Péladeau détient 40 pour cent de la production de l’information au Québec, même s’il affirme avoir remis sa démission à tous les postes électifs qu’il occupait, dont la vice-présidence du conseil de Québecor, un conglomérat médiatique fondé par son père, Pierre Péladeau.
En avril 2013, il avait été nommé, par le gouvernement québécois de Pauline Marois, président du conseil d’administration de la société d’État, Hydro-Québec.
Le président de la Fédération professionnelle des journalistes du Québec estime que si monsieur Péladeau fait le choix de la politique, il doit renoncer à la propriété de ses médias.
Pendant ce temps, le chef libéral Philippe Couillard accuse la première ministre et chef du Parti québécois de manquer de jugement en choisissant un magnat des médias comme candidat, craignant l’ingérence de l’homme d’affaires controversé dans la couverture de la campagne.
Mais l’arrivée de Pierre Karl Péladeau en politique active, aux côtés de la chef péquiste Pauline Marois, n’aura aucune influence sur le traitement médiatique de la campagne électorale dans les journaux de la part des journaux de Québecor dans la province.
Dans un texte publié dans l’édition de lundi du Journal de Montréal et du Journal de Québec, Dany Doucet, vice-président de l’information chez Sun Média Québec, une filiale de Québecor, soutient que la haute direction de Québecor Média a réitéré publiquement dimanche le principe d’indépendance des salles de rédaction des médias leur appartenant.
Même discours du côté du Toronto Sun, une autre ancienne propriété de M. Péladeau.
Pour des raisons indépendantes de notre volonté et, pour une période indéterminée, l'espace des commentaires est fermé. Cependant, nos réseaux sociaux restent ouverts à vos contributions.