Le premier ministre du Canada, Stephen Harper, est arrivé lundi à Séoul en Corée du Sud.Une délégation sud-coréenne l’a accueilli à sa descente d’avion après un voyage de plus de 20 heures.
Durant cette visite, M. Harper cherchera à accroître le commerce, l’investissement et la coopération entre les deux pays. Il pourrait ainsi annoncer un accord de libre-échange avec la Corée du Sud.
On ignore encore si M. Harper signera le texte final d’un accord de libre-échange ou s’il va simplement annoncer une entente de principe. L’entente avec Séoul permettrait de développer davantage les échanges économiques avec l’Asie, une importante priorité économique du gouvernement Harper.
À la suite de l’annonce de l’accord avec l’Union européenne qu’avait fait le premier ministre du Canada l’automne dernier, lors de son passage à Bruxelles, Stephen Harper pourrait profiter de ce voyage en Corée du Sud pour vanter son premier accord d’envergure avec l’Asie, pour ensuite faire progresser d’autres négociations, comme celles avec le Japon.
Cependant un important point d’achoppement avec Séoul est le secteur de l’automobile, car le Canada impose un tarif douanier de 6,1 % sur les importations de véhicules légers sud-coréens.
Les critiques craignent que si cette mesure est retirée, le marché canadien soit inondé de véhicules coréens comme ceux de Hyundai et Kia.
Pour Scott Sinclair, du Centre canadien de politiques alternatives, un accord cimenterait le rôle mondial du Canada comme fournisseur de ressources naturelles, au détriment des secteurs à plus grande valeur ajoutée, comme l’industrie automobile.
«Nos relations commerciales avec la Corée du Sud sont aussi inquiétantes que notre déficit commercial, un déficit qui est déjà à 4 milliards de dollars » dit Scott Sinclair.
RCI et La Presse Canadienne
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