Notre marché immobilier demeure en bonne santé même s’il fonctionne à deux vitesses.
Les prix des habitations canadiennes ont augmenté dans l’ensemble de 0,3 % en février dans les 11 villes canadiennes les plus importantes. Cela a permis à l’indice composé national de prix des maisons Teranet-Banque Nationale de se hisser à un niveau historique record pour un deuxième mois de suite.
Cette croissance positive masque cependant la réalité plus terne du marché immobilier dans l’est du pays notamment dans la ville de Québec qui arrive dernière au pays à égalité avec la ville d’Halifax.
Les prix ont ainsi augmenté dans chacun des cinq marchés importants de l’Ouest canadien de Vancouver, Victoria, Edmonton, Calgary et Winnipeg. Par contre les prix ont chuté dans les cinq marchés métropolitains de l’est du pays, exception faite de celui de Montréal.
En clair, les augmentations de prix survenues depuis le printemps 2013 à Toronto et à Vancouver ont majoritairement contribué à tirer l’évolution des prix à l’échelle nationale vers le haut.
- Victoria +0.9 %
- Vancouver +0.9 %
- Edmonton +0.6 %
- Calgary +1,1 %
- Winnipeg +0,5 %
- Montréal +0,7 %
Aide-mémoire
- Depuis les tout débuts de la crise immobilière mondiale, le secteur résidentiel canadien à défier la tendance mondiale vers l’affaissement ou le plafonnement des prix.
- Depuis l’année 2008, qui a été marquée par l’éclatement de la crise financière et par le début d’une série de resserrements hypothécaires au Canada, les marchés de Vancouver et de Toronto ont affiché de plus fortes hausses de prix que le Canada dans son ensemble.
- Ainsi, entre octobre 2008 et octobre 2013, le prix moyen résidentiel (en données désaisonnalisées) a grimpé de 40 % à Vancouver et de 54 % à Toronto.
- À titre comparatif, le prix moyen résidentiel a augmenté de 36 % pour l’ensemble du Canada et de 30 % à Montréal sur la même période .

Le bâtiment ne va plus très bien à Québec et Halifax
Ce sont les marchés immobiliers d’Halifax sur la côte est du Canada et celui de la ville de Québec qui connaissent la période la plus difficile au pays .
Les prix des maisons à Halifax et Québec ont affiché les glissades les plus importantes. Des diminutions ont également été constatées à Ottawa-Gatineau, dans la ville ontarienne de Hamilton et à Toronto.
Les prix dans la ville de Québec ont baissé pour la première fois en 15 ans, ayant diminué de 2 % au cours de la dernière année.
- Hamilton -0,1 %
- Toronto -0,1 %
- Ottawa-Gatineau -0,8 %
- Québec -1,7 %
- Halifax -1,7 %
Lisez aussi:
Le PQ et le prix des maisons : toujours plus de peur que de mal – Radio Canada International
Liens externes
Évolution des prix sur le marché immobilier canadien : gare aux conclusions trop hâtives – FICQ
Pour des raisons indépendantes de notre volonté et, pour une période indéterminée, l'espace des commentaires est fermé. Cependant, nos réseaux sociaux restent ouverts à vos contributions.