La première ministre du Québec Pauline Marois et les candidats du Parti québécois. Selon un récent sondage CROP-Radio-Canada, le Parti Québécois dirigé par la première ministre du Québec fera élire un gouvernement majoritaire le 7 avril prochain. Cela vient réanimer les craintes de certains propriétaires de maisons qui craignent que cette réélection ne nuise à l'économie et à la paix sociale.

La première ministre du Québec Pauline Marois et les candidats du Parti québécois. Selon un récent sondage CROP-Radio-Canada, le Parti Québécois dirigé par la première ministre du Québec fera élire un gouvernement majoritaire le 7 avril prochain. Cela vient réanimer les craintes de certains propriétaires de maisons qui craignent que cette réélection ne nuise à l'économie et à la paix sociale.
Photo Credit: Radio-Canada

Le PQ et le prix des maisons : toujours plus de peur que de mal

Après le référendum de 1995, le prix des maisons dans certaines régions du Québec avait reculé de près de 20 %.

69 % des Québécois affirment qu’ils répondraient « non » lors d’un 3e référendum sur la souveraineté. Mais l’inquiétude commence à se faire sentir principalement chez les propriétaires anglophones de maisons de la région de Montréal où ils sont concentrés ou dans la région de l’Outaouais non loin donc de la province de l’Ontario.

Ces propriétaires craignent que le marché immobilier de leur région devienne saturé si un exode des non-francophones se produit à cause de l’arrivée au pouvoir du Parti québécois (PQ).

Aide-mémoire

  • La campagne électorale québécoise qui mènera à un scrutin le 7 avril prochain est surtout marquée jusqu’à maintenant par la question d’un référendum ( un troisième depuis 1981 ) sur l’éventuelle indépendance du Québec.
  • Il faut remonter au scrutin provincial de 1994 qui avait porté au pouvoir un gouvernement du Parti québécois pour constater en politique québécois pour constater un débat aussi incisif sur la question dite « nationale ».
  • Ce gouvernement avait élu Jacques Parizeau qui un an plus tard avait ébranlé tout le Canada en mettant sur pied un référendum en faveur de l’indépendance qu’il avait perdu de justesse.
© Francis Labbé

Les inquiétudes d’un résident

S’il n’y a pas pour le moment de problèmes sérieux concernant la chute des prix des maisons, mais les craintes de certains propriétaires commencent a faire surface.

Sandro Santostefano affirme que sa femme et lui n’auraient jamais acheté une maison dans le secteur d’Aylmer il y a trois ans, s’ils avaient su que la possibilité d’un référendum pouvait survenir en cas de majorité du Parti québécois

« Est-ce que ce serait 2000, 3000 maisons qui seront en vente en même temps, avec le risque que la valeur immobilière diminue? Est-ce que cela va nuire à mon investissement? » s’interroge M. Santostefano.

Le saviez-vous?
Le refroidissement du marché immobilier québécois était déjà commencé en 2013

  • Montréal a été la seule grande ville canadienne à avoir vu le nombre de résidences de luxe vendues reculer en 2013 par rapport à 2012.
  • Au Québec, dès janvier dernier les experts de l’immobilier disaient déjà s’attendre à un essoufflement par rapport aux dernières années, des baisses des ventes respectives de 9 et 12 pour cent étant prévues pour le Grand Montréal et Québec.
  • Le Québec a ressenti les effets d’une réglementation plus stricte en matière d’octroi de prêts et a vu la confiance des consommateurs diminuer en raison de problèmes de main-d’oeuvre et d’un ralentissement de la croissance économique en 2013.
  • Au total, 71 265 transactions immobilières ont été réalisées au Québec en 2013, en baisse de 8 % par rapport à 2012.
  • Les ventes de maisons unifamiliales ont diminué de 7 % (50 082 transactions), alors que celles des duplex et triplex ont reculé de 9 % (6015 transactions).

La moitié des non-francophones songent à quitter le Québec

La moitié des communautés anglophone et allophone du Québec envisage de quitter la province l’année dernière, révélait il y a quelques jours un sondage EKOS commandé par CBC/Radio-Canada.

Au total, 16 % des répondants ont cité l’économie comme principale raison pour déménager hors de la province. L’incertitude politique arrive ex aequo en première position.

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Liens externes

La moitié des non-francophones songent à quitter le Québec – Huffington Post

Catégories : Économie, Politique
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