Au lendemain d’un référendum où 96,77 % des électeurs auraient voté pour le rattachement de la péninsule ukrainienne à la Russie, les autorités politiques locales en Crimée poursuivent leur processus d’annexion en adoptant le rouble et en nationalisant les compagnies d’énergie ukrainiennes. Pendant ce temps au Canada, des manifestants ont fait écho à la condamnation internationale de ce scrutin considéré illégal et contrevenant au droit international.
Dans la capitale canadienne, Ottawa, une centaine de militants ont organisé un faux référendum devant l’ambassade de la Russie alors qu’à Toronto, des manifestants ont bravé le froid et marché dans les rues du centre-ville pour dénoncer ce référendum.
Le premier ministre du Canada, Stephen Harper, a lui aussi condamné le référendum de dimanche qui s’est tenu deux semaines après que les forces russes eurent pris le contrôle de la péninsule de Crimée.
Stephen Harper compte se rendre en Ukraine vendredi prochain pour démontrer le soutien du Canada au gouvernement intérimaire relativement à l’invasion russe en Crimée.
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