Les inondations de juin 2013 à Calgary
Photo Credit: Andy Clark/Reuters

De plus en plus touchés par des météos extrêmes, les Canadiens ne pensent pas à s’en protéger

En 2013, plus de 3,5 millions de Canadiens ont été directement touchés par des phénomènes météorologiques extrêmes, que ce soit de fortes tempêtes de pluie ou de neige.
Mais s’en inquiètent-ils et prennent-ils les moyens pour protéger leur environnement? Pas vraiment au regard d’une étude effectuée auprès de plus de 2000 Canadiens vivants à Vancouver, Calgary, Winnipeg, Toronto, Montréal et Halifax.

Des précipitations exceptionnelles sont tombées sur Toronto en juillet 2013. © PC/Frank Gunn

D’après la septième édition annuelle de l’Étude sur les attitudes des Canadiens à l’égard de l’eau réalisée par RBC, la majorité d’entre eux, soit 74 %, croit que les changements climatiques accroîtront la fréquence de ces phénomènes. 21 % ont même répondu qu’ils vivaient dans une région où le risque d’inondation était bien présent.

Mais même si les gens ont perçu un accroissement des inondations au Canada au cours de la dernière décennie, seulement 23% des personnes interrogées ont dit s’inquiéter des sécheresses ou des inondations causées par ces conditions météorologiques extrêmes, et un petit 9 % des Canadiens a pris des mesures de précaution pour se protéger et protéger leur maison contre les effets des phénomènes météorologiques extrêmes.

« Il ne fait aucun doute que 2013 était “l’année des inondations urbaines” pour les Canadiens. » Bob Sandford, président de l’initiative canadienne dans le cadre de la décennie « L’eau, source de vie » proclamée par l’ONU.

Moncton
Une inondation à Moncton au Nouveau-Brunswick © Marc Genuist/CBC

La protection des sources d’eau potable, l’enjeu le plus important lié à l’eau

Si la majorité des spécialistes croient que l’état des systèmes de gestion des eaux pluviales de leur région est très problématique, du côté du grand public, seulement une personne sur cinq (21 %) juge nécessaire d’investir massivement dans la gestion des eaux pluviales.

« Dans la plupart des villes, les systèmes de gestion des eaux pluviales n’ont tout simplement pas été construits pour gérer le volume d’eau créé par les tempêtes extrêmes, selon Bob Sandford. Étant donné que le ruissellement urbain est l’une des principales causes de pollution de l’eau, cela peut détériorer de manière importante la qualité de nos sources d’eau potable. »

L’eau monte au Manitoba © PC/JOHN WOODS

Le saviez-vous?

  • Onze millions de Canadiens connaissent quelqu’un qui a été personnellement touché par des inondations en 2013.
  • 69 % des Canadiens sont d’avis que le changement climatique accroît les conditions météorologiques extrêmes, et les trois quarts des répondants s’attendent à une hausse des conditions météorologiques extrêmes au Canada.
  • Seulement 13 % des Canadiens sont au courant de l’état des systèmes de gestion des eaux pluviales auxquels ils sont reliés.
Catégories : Environnement et vie animale, Société
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