Il y a une vingtaine d’années, quelque part dans une cuisine de Montréal, deux amants du bois, de son veiné, de ses défis et de ses profondes gratifications ont décidé de lancer Bois Urbain.

Bois Urbain, c’est un organisme de réinsertion sociale, sans but lucratif, qui permet à des jeunes écorchés de la vie de 18 à 35 ans et qui veulent raccrocher, de le faire en apprenant différentes techniques des métiers du bois, de la fabrication et de la restauration de meuble.
Et sans jamais compromettre la qualité du produit fini.
En six mois, grâce à une entente avec Emploi-Québec, les participants chez Bois Urbain apprennent le service à la clientèle, la manutention, l’ébénisterie c’est vrai, mais aussi l’importance d’être à l’heure et en forme au travail, jour après jour, à faire un budget personnel et à s’y conformer et, en fin de stage, à aller offrir ses services en entreprise.
«Nos formateurs sont des personnes exceptionnelles, » affirme Martine Veillette, nouvellement nommée directrice générale de Bois Urbain. « Ce sont des gens passionnés de leur métier et qui ont à cœur la mission de l’entreprise. »

Quand elle parle des jeunes de Bois Urbain, Martine Veillette dit «on travaille le bois, mais on s’attarde aussi à polir des êtres parfois écorchés ».
En utilisant une vieille expression québécoise, on pourrait dire que chez Bois urbain, des jeunes qui ont «frappé un nœud» dans leur vie apprennent à se la réapproprier.
Martine Veillette, directrice générale de Bois Urbain est l’invitée au micro de Raymond Desmarteau.Écoutez
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