Jeunes partisans du OUI à l'indépendance lors du référendum de 1995.

Jeunes partisans du OUI à l'indépendance lors du référendum de 1995.
Photo Credit: Presse Canadienne

L’appui à l’indépendance est maintenant l’affaire des 55 ans et plus

Les jeunes Québécois ne décrochent pas de la souveraineté, mais leurs opinions pèsent de moins en moins politiquement.

Ce qui est problématique pour le Parti Québec et ses leaders de la génération baby-boomer qui font la promotion de la séparation du Québec du reste du Canada est le fait qu’en 2014 les jeunes Québécois en faveur de cette indépendance ne pèsent plus aussi lourd politiquement que le passé.

Contrairement aux référendums sur l’indépendance de 1980 et 1995, la génération montante est proportionnellement moins importante.

Les jeunes pensent à leur avenir avant de songer à celui d’une nation

Même les jeunes qui souhaitent réaliser l’indépendance du Québec ne partagent pas nécessairement une exubérance comparable à celle des plus vieux. La question du chômage est un enjeu plus sérieux à leurs yeux alors qu’ils font face à un taux de chômage qui avoisine les 13 % soit près de deux fois plus que le taux moyen dans la population.

À l’heure peut-être d’un choix de société déterminant au Québec, certains posent la question : ne faudrait-il pas maintenant donner le droit de vote aux Québécois de moins de 18 ans? Parmi les partisans de cette mesure figure la première ministre du Québec, Pauline Marois.

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La souveraineté s’est une nouvelle fois invitée dans la campagne électorale québécoise

Par accident ou par calcul, aucun autre thème n’a marqué autant jusqu’a maintenant la campagne électorale au Québec en ce moment.

La chef du Parti québécois, Pauline Marois, qui tente de se faire réélire a passé beaucoup de temps mercredi soir lors d’un premier débat électoral télévisé à discuter de son projet de tenir un troisième référendum sur l’indépendance du Québec du reste du Canada.

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Non! Pas de référendum sur la séparation du Québec tant que les Québécois n’en voudront pas

Un moment du débat des chefs entre la première ministre indépendantiste, Pauline Marois, et le chef du Parti libéral du Québec, Pierre Couillard.
Un moment du débat des chefs entre la première ministre indépendantiste, Pauline Marois, et le chef du Parti libéral du Québec, Pierre Couillard. © Radio-Canada

Quels sont les chances ou quels sont les risques que le Québec se sépare?

Vu de l’étranger, on pourrait penser qu’une forte proportion de Québécois bouille à nouveau dans la marmite référendaire et qu’ils rêvent à la séparation de leur province du reste du Canada. Mais les plus récentes prises de températures effectuées ces jours-ci lors de la campagne électorale par les firmes de sondage indiquent un refroidissement du penchant indépendant des Québécois.

Aide-mémoire
Les hauts et les bas de l’appui à la séparation du Québec

  • De 1976 à 1980, les sondages donnaient un appui moyen de 40 % des citoyens au projet de souveraineté du Québec.
  • Pendant la campagne référendaire de 1980, les sondages estimaient l’appui au mandat de négocier la séparation à 48 %.
  • Ce référendum s’est pourtant conclu au final par un appui de seulement 40 % des citoyens au projet séparatiste.
  • À l’aube de la campagne référendaire de 1995, les sondages donnaient un appui moyen de 52 % à l’idée d’une souveraineté partenariat avec le reste du Canada.
  • Le référendum s’est terminé par une très mince défaite du Oui (49,4 %).
  • Demeuré très élevé après le référendum de 1995, l’appui est retombé par la suite entre 35 et 40 %.
  • Selon un sondage publié cette semaine par le quotidien montréalais La Presse, 64 % des Québécois ne désirent pas que le Parti Québécois aille de l’avant avec un troisième référendum.
  • En mars, 38 % des Québécois disaient qu’ils voteraient « oui » si on leur demandait s’ils voulaient « que le Québec devienne un pays souverain ». La souveraineté était à 41 % le mois précédent.

Liens externes

Le référendum de la dernière chance – LaPresse

Les jeunes décrochent de la souveraineté – LaPresse

Jeunes Québécois: « Canada, adieu ! » – L’actualité

Référendum – Couillard estime que Marois n’a pas rassuré les Québécois – Huffington Post 

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