Il a écrit 22 romans, 1 livret d’opéra, 2 comédies musicales, les paroles d’une douzaine de chansons et tant d’autres choses dont 28 pièces de théâtre. Parmi celles-ci, Les belles-sœurs, écrite en 1965 et jouée pour la première fois en 1968 à Montréal. Engoncée dans une dramaturgie élitiste, la scène théâtrale de l’époque en sera ébranlée. Avec Les belles-sœurs, Michel Tremblay donnera la parole aux « petites gens » et à leur vie quotidienne. Il sera l’un des premiers dramaturges au Québec à les laisser s’exprimer dans la langue populaire, le joual.
La pièce a beaucoup voyagé depuis, dans la tête des gens et sur les continents, puisqu’elle a été traduite dans plus d’une vingtaine de langue, dont l’allemand et le yiddish.
À l’Afrique maintenant de se l’approprier, avec une traduction en mooré, une des principales langues parlées au Burkina Faso.
En collaboration avec le Centre des auteurs dramatiques de Montréal (CEAD), l’auteur de théâtre Sidiki Yougbaré s’empare du texte pour lui donner le rythme et la couleur de son pays.
La mise en scène sera ensuite confiée à son compatriote Aristide Tarnagda, qui a été le premier à entrer en contact avec l’univers de Tremblay, comme il nous le raconte :
ÉcoutezUne lecture publique des belles-sœurs, en langue mooré, devrait être présentée à Montréal en août 2015 et la pièce sera éventuellement présentée à Ouagadougou et dans différentes régions du Burkina Faso.

L’histoire des belles-sœurs
Germaine Lauzon, femme au foyer à Montréal, gagne un million de timbres-primes, qu’elle pourra échanger contre des produits présentés dans un catalogue. Elle invite ses sœurs et des voisines à une soirée « collage de timbres », mais l’atmosphère dégénère.
La pièce dépeint la réalité des femmes de cette époque, marquées par la religion et les activités.
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