Une station Bixi à Ottawa.

Une station Bixi à Ottawa, la capitale canadienne.

C’est un Canadien, Bruno Rodi, qui achète le volet international de Bixi

C’est l’homme d’affaires québécois, Bruno Rodi, qui pourra acheter le volet international des bicyclettes urbaines Bixi. Le juge a rendu sa décision vendredi et ce, malgré une offre bonifiée de dernière minute venant d’une compagnie américaine.

M. Rodi proposait une offre de quatre millions de dollars. Une autre offre venait de la compagnie américaine REQX Venture qui proposait cinq millions de dollars, soit un million de plus que l’offre obtenue par le syndic de faillite.

REQX Venture n’en était pas à sa première tentative : une offre précédente ne répondait pas à certains des critères de la Ville de Montréal qui est devenue, plus tôt cette année, propriétaire des opérations de Bixi.

La transaction devrait être conclue d’ici lundi, à la suite du dépôt devant les tribunaux des documents qui officialisent la vente du concept de vélos en libre-service.

La Ville de Montréal a plusieurs exigences envers l’acheteur potentiel :

  • un minimum de quatre millions de dollars, dont un million en argent comptant
  • un paiement échelonné sur cinq ans au maximum
  • l’achat des actifs dans leur état actuel
  • l’offre à la Ville de Montréal d’une licence gratuite et perpétuelle pour exploiter Bixi

Cette vente du volet international ne privera cependant pas les Montréalais de leurs bicyclettes Bixi cet été. L’installation des stations de vélos va bon train dans les rues de la ville, et les abonnements seraient par ailleurs presque identiques à ceux de l’an dernier à pareille date.

RCI avec Radio-Canada

Catégories : International, Société
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