Au pays plusieurs régions subissent des inondations dues à des températures plus que clémentes, ce qui accélère la fonte de la neige et aussi à cause de fortes pluies. C’est le cas au Québec, au Manitoba dans les prairies, et au Nouveau-Brunswick en Atlantique. Dans ces trois provinces, les autorités veillent aux débordements des cours d’eau.
Au Québec, des veilles d’inondations sont toujours en vigueur lundi à Laval au nord de Montréal, en Estrie, et en Beauce au sud de la ville de Québec.
À Laval, les rivières des Mille-Îles et des Prairies sont aussi en crue. Les riverains sont invités à prendre les précautions nécessaires.
Des mouvements de glace pourraient aussi produire des embâcles ou des amoncellements de glace par endroits.
L’aéroglisseur de la Garde côtière canadienne et le brise-glace d’Hydro-Québec effectueront des interventions à certains endroits sous haute surveillance, selon la Ville de Laval.
De 20 à 40 mm de pluie sont attendus dans la journée de mardi et dans la nuit de mardi à mercredi, dans le sud et le centre du Québec. Les précipitations seront suivies d’une chute marquée des températures, selon Environnement Canada.
Ontario : des sacs de sable utiles
En Ontario, la situation reste préoccupante surtout à Belleville, à l’ouest de la ville de Kingston, où la rivière Moira est sortie de son lit, inondant 200 résidences.
Pas moins de 500 bénévoles sont venus prêter main-forte pour disposer des sacs de sable autour d’autres propriétés menacées par la crue des eaux. Mille tonnes de sable ont servi à fabriquer des digues.
Ailleurs en Ontario, la route de comté 9 dans la municipalité de La Nation, dans l’est de la province est impraticable. Les champs sont complètement inondés. De plus, la route 16 s’y est affaissée dimanche causant de sérieux problèmes pour les producteurs laitiers. Ces derniers ne sont plus en mesure de livrer leur lait puisque les camions ne peuvent pas circuler sur ces routes. Ils doivent donc jeter le lait, ce qui représente des pertes de milliers de dollars. Les niveaux d’eau ont tout de même diminué dans cette région.
Le Manitoba sous l’eau
Au Manitoba, dans les prairies canadiennes, le canal de dérivation de Portage a été mis en service en fin de semaine, en raison du risque de formation d’embâcles sur la rivière Assiniboine.
La province tente de stabiliser le débit de la rivière et d’empêcher un amoncellement des glaces.
Le gouvernement manitobain surveille aussi la crue des eaux entre les municipalités de Saint-Lazare et de Portage-la-Prairie.
Le Nouveau-Brunswick sous surveillance
Au Nouveau-Brunswick, sur la côte atlantique du Canada, les autorités surveillent toujours attentivement les cours d’eau qui pourraient déborder, notamment la rivière Nashwaak. La province s’attend à des précipitations de 10 à 25 mm de pluie et à des températures de plus de 10 degrés Celsius, selon Environnement Canada.
Des embâcles se sont formés en fin de semaine autour des rivières Nashwaak et Kennebecasis, mais ils ne nuisent pas à l’écoulement de l’eau pour le moment.
RCI et Radio-Canada
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