Des tissus de foetus canadiens avortés, brûlés en Oregon, sèment la consternation chez des membres de groupes pro-vie des deux côtés de la frontière.
Ceux-ci ont appris que des hôpitaux de la Colombie-Britannique envoient leurs déchets biomédicaux, incluant ces tissus de foetus, dans une usine de l’Oregon qui produit de l’électricité en les brûlant. L’entreprise, située au sud de Portland aux É-U, est d’ailleurs considérée comme la seule usine de production d’énergie à partir de déchets dans l’Oregon.
Selon la loi de la Colombie-Britannique, avant 20 semaines de grossesse, une femme peut décider si du tissu fœtal est traité comme un déchet biomédical ou s’il est envoyé à une maison funéraire. Après 20 semaines, le foetus doit toutefois être enterré ou incinéré par une maison funéraire.
Le groupe pro-vie United for Life en Colombie-Britannique est horrifié d’apprendre que « des vies humaines sont envoyées dans un incinérateur », comme l’a souligné la porte-parole, Kathleen Dunn.
Cette livraison canadienne gêne aussi certains membres pro-vie du conseil des commissaires du comté de Marion, en Oregon. Ils affirment qu’ils ne savaient pas que des tissus de foetus pouvaient se retrouver dans cet incinérateur. Ceux-ci ont voté jeudi dernier pour la suspension de l’incinération des déchets biomédicaux dans l’usine du comté.
La Colombie-Britannique a répondu à la controverse en déclarant qu’elle suit les normes de disposition des déchets biomédicaux et qu’elle s’en remet à l’entreprise Stericycle Canada qui en gère l’élimination.
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