Ce sont des carcasses de baleines bleues qui se sont échouées sur les rives de trois villages de l’île de Terre-Neuve, soit Rocky Harbour, Trout River et Cape St.George. Une situation qui inquiète la population locale, surtout que deux de ces baleines ne sont pas très loin du Parc national Gros Morne.
Ces carcasses seraient trois des neuf baleines bleues qui ont été trouvées, au début du mois d’avril, dans les glaces au large de la côte sud-ouest de la province par Pêches et Océans Canada.
Les cadavres de ces mammifères géants dégagent des odeurs nauséabondes qui, à l’aube de la saison touristique, pourraient devenir une curiosité mais qui pourraient aussi repousser bien des vacanciers.
Or, il n’est pas si simple de se débarrasser de telles carcasses car elles sont immenses. D’une longueur de trois autobus scolaires, les baleines ne sont qu’à une dizaine de mètres des berges des villages.
« La baleine est sur notre plage et est gonflée de méthane, et l’on s’inquiète du fait qu’elle pourrait exploser », a indiqué mardi une responsable de la municipalité de Trout River, Emily Butler.
Les municipalités aux prises avec ces baleines mortes demandent au gouvernement fédéral d’agir, tandis que Pêches et Océans Canada indique que ce sont plutôt les villes qui doivent gérer la situation.
Pêches et Océans rappelle que ces baleines en décomposition peuvent transmettre, si on les touche, des virus et des bactéries, et qu’il vaut mieux les éviter.
La grande baleine bleue, aussi appelée rorqual bleu, est une espèce en péril. Pêches et Océans Canada estime leur nombre à un peu plus de 250 dans l’océan Atlantique Nord-Ouest. La mort de neuf spécimens est donc un coup dur pour l’espèce.
RCI et Radio-Canada
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