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Quand les plus riches continuent de s’enrichir

1 pour cent des Canadiens aux revenus les plus élevés ont mis la main sur 37 pour cent de la croissance du revenu enregistrée entre 1981 et 2012 et représentent maintenant 12,2 pour cent du revenu annuel avant impôt du pays.

À partir de ce constat, l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) estime que le Canada figure parmi les pires nations industrialisées en ce qui a trait à la croissance de l’écart du revenu.

Parallèlement, les revenus des ménages les plus pauvres n’ont pas suivi la cadence de la croissance d’ensemble des revenus, indique l’OCDE.

Cette augmentation de l’inégalité des revenus est présente dans la plupart des économies avancées, membres de l’organisation.

Ainsi un pour cent des Américains touchant un revenu ont mis la main sur 47 pour cent de la croissance du revenu enregistrée durant la même période.

Même phénomène en Grande Bretagne avec un bond en trente ans de 6 % à environ 14 %, tandis qu’elle passait de 10 % à environ 13 % en Allemagne.

L’OCDE note aussi de fortes poussées dans des pays réputés plus égalitaires, ainsi la Finlande, la Norvège ou la Suède, ou la part des revenus détenus par « les 1 % » a grimpé de 70 % en 30 ans.

En revanche, plusieurs pays européens aux prises avec une économie en difficulté — comme l’Espagne, la France et l’Italie — ont enregistré une croissance moins élevée de l’écart de revenu parmi les nations industrialisées.

Devant ces inégalités sans cesse croissantes, le secrétaire général de l’OCDE, Angel Gurria, a donc rappelé les plus fortunés à leur devoir fiscal en leur suggérant par exemple d’abolir ou de réduire une grande partie de déductions et niches fiscales profitant de manière disproportionnée aux plus aisés ou même de réfléchir aux moyens d’harmoniser la taxation du capital et celle du revenu.

Catégories : Économie
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