Cette prestigieuse reconnaissance lui a été décernée par le Musée américain de l’Holocauste à Washington parce que le lieutenant-général à la retraite des Forces armées canadiennes, aujourd’hui âgé de 67 ans, a alerté la communauté internationale, en 1993 et en 1994, qu’un génocide allait se produire au Rwanda, mais ses appels n’ont pas été entendus.
À cette époque, Roméo Dallaire commandait la Mission des Nations unies pour l’assistance au Rwanda (MINUAR), qui comptait 2600 Casques bleus.
Entre 500 000 et un million de Rwandais, surtout des Tutsis, ont été massacrés par des extrémistes en une centaine de jours, ce qui en a fait l’un des pires génocides de l’histoire de l’humanité.
Mais le Musée américain de l’Holocauste reconnaît au général canadien d’avoir permis à quelque 30 000 Rwandais de survivre à ces massacres.
Roméo Dallaire, qui siège au Sénat canadien en tant que membre du Parti libéral du Canada depuis mars 2005, reçoit également cet honneur pour avoir attiré l’attention du monde sur le sort des enfants-soldats.
La Fondation Élie Wiesel pour l’humanité lutte pour la mémoire de l’Holocauste et contre l’indifférence, l’intolérance et l’injustice. Le prix que remet la Fondation a été désigné en hommage à cet écrivain d’origine roumaine, un militant des droits de l’homme qui a survécu aux camps nazis. Élie Wiesel est maintenant âgé de 85 ans.
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