L’industrie forestière canadienne a repris du galon en 2013, mais le premier trimestre de 2014 a donné des résultats moins élevés que ceux à pareille date l’an dernier. Ses données ont été publiées par la firme PricewaterhouseCoopers.
Des données essentielles pour cette industrie alors que cette semaine le Global Forest Products Leadership Summit se tient jusqu’à aujourd’hui à Vancouver en Colombie-Britannique sur la côte ouest du pays. Un sommet qui réunit des acteurs de divers horizons de l’industrie forestière.
Jean-François Larue, économiste en chef de l’Association des produits forestiers du Canada, est un de ceux-là. Il attribue les bons résultats de l’an dernier à divers facteurs, comme la demande croissante du côté de la Chine, la création d’emploi aux États-Unis et la recrudescence des mises en chantier dans le secteur immobilier.
« Présentement, on a des marchés qui reprennent du poil de la bête. »— Jean-François Larue, Association des produits forestiers du Canada

Toutefois, les compagnies canadiennes ont connu des résultats moins élevés au premier trimestre de 2014 qu’à pareille date l’an dernier.
Dans l’Ouest canadien, les résultats montrent jusqu’à maintenant que les bénéfices nets ont diminué de 14 %, baissant à 127,8 millions de dollars pour le premier trimestre. Les mauvaises conditions météorologiques, de même que la grève des camionneurs de Port Metro Vancouver seraient en partie à blâmer.
Cet économiste canadien est toutefois optimiste pour l’avenir. « On s’attend à une forte hausse du secteur essentiellement. On a une vision, la vision 2020, qui veut positionner l’industrie en fonction de cette forte hausse. On s’attend à recruter au-delà de 60 000 nouveaux employés dans le secteur, une amélioration d’une performance environnementale de l’ordre de 35 % et une ouverture vers de nouveaux marchés », a lancé Jean-François Larue.
Être compétitif en innovant
Le président du centre de recherche FP Innovations, Pierre Lapointe, est d’avis que l’industrie forestière doit se transformer et innover davantage pour se démarquer d’autres joueurs importants sur la scène internationale dont la Chine et le Brésil.

« C’est une industrie qui n’a pas su se renouveler au niveau des nouveaux produits, les nouvelles façons de faire. Et là, la crise est en train de les faire changer, donc on va vers de nouveaux produits. On va vers des constructions en hauteur, des bois d’ingénierie, des ponts en bois », soutient Pierre Lapointe de FP Innovations basée à Pointe-Claire au Québec.
RCI et Radio-Canada
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