Le prix du bœuf est en hausse en Amérique du Nord et rien n’indique que le marché s’essoufflera.
Plus d’une décennie après la crise de la vache folle qui a fait perdre de 8 à 10 milliards de dollars aux producteurs canadiens et à la suite d’une grande sécheresse dans le mi-Ouest américain en 2012 qui a aussi provoqué des pertes de revenu jusqu’au Canada, les producteurs de bœuf du pays se réjouissent enfin.
Dépendante de l’exportation, l’industrie espère donc reprendre du « poil de la bête » alors que le dollar canadien est à la baisse, que les prix des aliments pour le bétail ont diminué, que le prix des bovins engraissés a considérablement augmenté et que près de 70 pays ont maintenant rétabli l’accès total ou partiel à leur marché.
Un veau de 600 livres rapporte maintenant environ 1 000 $ et les éleveurs pensent vendre leurs bovins 2100 dollars chacun.
S’il s’agit d’une bonne nouvelle pour eux, les consommateurs vont devoir en payer le prix, surtout ceux qui achètent leur viande dans les épiceries de grande surface, celles-ci s’approvisionnant directement dans les parcs d’engraissement.
Au 1er janvier 2012, les éleveurs de bovins canadiens avaient un peu plus de 12,5 millions de bovins dans leurs fermes.
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