Comment démocratiser la culture et créer des rencontres entre les artistes, les œuvres et les citoyens? Par la médiation culturelle, dit-on à la Ville de Montréal.
Depuis 2005, Montréal a adopté la médiation culturelle pour favoriser l’accès à la culture pour tous ses citoyens, après avoir constaté que beaucoup de monde ne se sentait pas concerné par ce que la ville leur offrait déjà.
L’idée derrière cette nouvelle façon de faire est d’inciter les populations – que ce soit les écoliers, les adolescents, les familles, les immigrants, ou les populations défavorisées – à se rejoindre dans un espace-temps et géographique commun à tous.
Depuis, des centaines de projets de médiation culturelle ont vu le jour, suscitant la participation de milliers de citoyens.
Danièle Racine est responsable des projets de médiation culturelle pour la Ville de Montréal.
ÉcoutezQuelques projets de médiation culturelle
Ma planète mon école : Québec/Afrique
Depuis 2009, des ateliers de musique, de danse et de diffusion de la culture africaine, qui se transforment en spectacle, sont offerts dans des écoles de différents quartiers montréalais.
Un parcours de découvertes artistiques dans les rues et ruelles du quartier Centre-Sud de Montréal.
Vivre ensemble : un projet avec les communautés juives et arabes
Un projet de photographie et d’animation image par image (stop motion) qui s’adresse aux adolescents des communautés juives et arabes.
Des ateliers de danse pour les femmes victimes de violence conjugale.
« Les effets de la médiation culturelle : participation, expression, changement »
Réalisée par une équipe de sociologue sur une période de six ans, cette étude a analysé 190 projets de médiation culturelle réalisés par 56 organismes culturels à Montréal et en a suivi 6 particulièrement porteurs et innovateurs.
Premier Prix de l’action culturelle de la Ville de Montréal
Décerné à un artiste ou à un organisme culturel, le prix a été décerné aux Rencontres internationales du Documentaire de Montréal pour le projet RIDM en milieu carcéral au cours duquel des détenus et des prévenus des prisons Bordeaux et Tanguay à Montréal ont visionné des documentaires dont les contenus s’apparentent à leur vécu. Ils ont ensuite échangé avec les artisans de ces films et ont complété avec des ateliers d’écriture critique leur permettant de commenter ce qu’ils ont vu.
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