Les habitants des 34 pays membres de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) pèsent beaucoup plus lourd qu’avant la crise financière de 2008.
On apprend dans un rapport publié mardi que plus de la moitié des adultes et un enfant sur cinq affichent des surcharges pondérales dans les pays membres de l’Organisation.
Malgré un ralentissement de la progression de l’obésité au cours des cinq dernières années dans l’OCDE, la surcharge pondérale a connu un rebond dans certains pays lors de la crise économique de 2008-2009. En cause : une réduction des dépenses alimentaires et une consommation accrue de produits bon marché et plus riches en calories.
L’obésité correspond à un indice de masse corporelle (IMC) supérieur à 30 tandis que le surpoids correspond à un IMC situé entre 25 et 30 chez l’adulte. L’IMC est calculé en tenant compte de la taille et du poids.
Si les niveaux d’obésité sont restés stables en Angleterre, en Corée, aux États-Unis et en Italie, ils ont augmenté de 2 à 3 % en Australie, au Canada, en Espagne, en France, au Mexique et en Suisse.
Malgré tout, les États-Unis demeurent les champions de l’obésité, on y dénombre en moyenne plus de 30 % d’obèses. Ils sont suivis par le Mexique et la Nouvelle-Zélande.
Selon le rapport, chaque augmentation de 1 % du taux de chômage aux États-Unis s’est traduite par une baisse de la consommation de 5,6 % des fruits et légumes entre 2007 et 2009.
L’obésité, qui favorise les maladies cardiovasculaires, le diabète et certains cancers, constitue un lourd fardeau social et humain pour les pays de l’OCDE. Les personnes atteintes d’une obésité sévère meurent en moyenne dix ans plus tôt que les personnes ayant un poids normal, note le rapport. La prise en charge de la surcharge pondérale représente en moyenne 3 % des dépenses de santé des différents pays, voire entre 5 et 10 % aux États-Unis.
Jusqu’à 1980, moins d’un dixième des adultes vivant dans l’OCDE était obèse contre 18 % actuellement.
RCI avec l’AFP
Pour des raisons indépendantes de notre volonté et, pour une période indéterminée, l'espace des commentaires est fermé. Cependant, nos réseaux sociaux restent ouverts à vos contributions.