Un Canadien passe en moyenne huit jours de travail par année dans les bouchons.
Selon Tom-tom, un fabricant de systèmes de navigation GPS mobiles Vancouver est à nouveau en 2014 la ville canadienne souffrant le plus de la congestion routière.
Dans cette ville de la côte ouest du Canada, troisième en importance après celle de Toronto et Montréal, le conducteur moyen empruntant un trajet quotidien d’environ 30 minutes y subit annuellement 87 heures de retard. Vu autrement, durant un trajet type d’une heure le matin, le conducteur de Vancouver roule au ralenti pendant 37 minutes.
Vancouver est la cinquième ville la plus congestionnée des Amériques
Dans les Amériques, seules quatre autres villes enregistrent une pire performance soit celles de Los Angeles, Boston, Mexico, Rio de Janeiro et São Paulo.
Au classement des villes canadiennes dont le réseau routier est le plus congestionné suivent après Vancouver, dans l’ordre, Toronto, Ottawa, Montréal, Calgary, Québec et Edmonton.
Toronto est 9e au classement des villes les plus congestionnées d’Amérique, Ottawa est 12e, Montréal 13e, Calgary est 18e et Québec est 20e.
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Des heures d’attentes qui se transforment en journées perdues
Ces données sur la circulation compilées par Tom-tom démontrent que les embouteillages sur les routes secondaires de Vancouver notamment sont pires que sur les voies principales, et que les travailleurs canadiens qui se rendent au boulot passent en moyenne l’équivalent de huit jours de travail par année à attendre dans la circulation.
L’étude constate que cette situation crée de nouvelles difficultés pour les autorités locales qui sont à la recherche de solutions pour faire face au problème de circulation qui va en s’aggravant. Parmi ces solutions, il y a l’épineuse question de l’introduction des péages.
Harold Goddjin, directeur général de Tom-tom, croit que les solutions traditionnelles aux embouteillages, telles que la construction de nouvelles routes ou l’élargissement de voies existantes, ne sont plus assez efficaces.
Le saviez-vous?
Blâmez les conducteurs trop pressés pour les bouchons
« L’effet de chenille »
- Il s’agit d’un curieux phénomène de ralentissement dans un flux de circulation dense sur un axe routier entre deux grands centres urbains.
- Ce ralentissement progressif se produit sur une base régulière entre deux destinations notamment au Québec entre les villes de Montréal et Québec.
- Sur un déplacement typique de 200 km, il est possible que tout semble bien aller et soudainement on observe un ralentissement plus ou moins rapide, qui peut même provoquer un arrêt complet sur l’autoroute.
- Puis progressivement, l’ensemble des véhicules recommence à accélérer.
- Mais, certains conducteurs qui tentent de reprendre leur rythme de croisière plus rapidement que les autres vont provoquer de nouveau un ralentissement, parfois même un autre arrêt souvent à moins de 5 km du premier.
- Une fois le phénomène enclenché, l’arrêt complet pourra se produire plus d’une fois avant d’arriver à destination, d’où le nom de l’effet chenille.
« L’effet accordéon »
- Il s’agit d’un autre phénomène quelque peu identique à l’effet de chenille qui lui se produit en milieu urbain aux heures de pointe.
- Contrairement à l’effet chenille, l’effet accordéon ne se produit que sur des trajets de courte durée.
- Ce terme est très souvent utilisé par certains chroniqueurs de circulation des grands centres.
Stockholm se démarque pour réduire les bouchons – Reportage de Radio-Canada
Liens externes
Index des embouteillages – Tom Tom
Vancouver est la capitale canadienne de l’embouteillage – Radio-Canada
Le coût élevé de la congestion dans les villes canadiennes – Gouvernement du Canada
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