Une trentaine de jeunes de 7 à 15 ans fréquenteront cet été ce camp dédié aux enfants transgenres.
Le Canada a beau être un précurseur dans l’accompagnement de ces adultes en devenir, ils sont encore marginalisés dans la société et il n’existait aucun environnement leur permettant de fréquenter des jeunes qui vivent les mêmes réalités qu’eux.
Jusqu’à présent, la seule option possible pour les parents était de les inscrire dans le seul camp américain existant, le camp Aranu’tiq.
Le camp de vacances des Six couleurs est une initiative de l’organisme Gender Creative Kids /Enfants transgenres Canada, qui souhaite ainsi leur offrir un espace sécuritaire d’autonomisation. Le camp accueillera les enfants transgenres, mais aussi les enfants intersexes — ceux dont les caractéristiques sexuelles sont considérées ambiguës selon les normes sociales.
Selon le Dr Shuvo Ghosh, directeur du Programme de variance du genre à l’Hôpital de Montréal pour enfants, il y aurait au Québec au moins 250 enfants transgenres, c’est-à-dire des enfants qui s’identifient à un autre genre (féminin ou masculin) que celui qui leur est assigné à la naissance.
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