Une équipe de chercheurs sous la direction du professeur Daniel Lafontaine à l’Université de Sherbrooke a sans doute trouvé une piste intéressante pour contrer la bactérie C.difficile.
Rappelons qu’au Québec, 560 personnes malades ont été atteintes de C.difficile en milieu hospitalier et en sont mortes en 2012-2013
Les membres de l’équipe du professeur Lafontaine savent bien qu’il y a encore plusieurs étapes à franchir avant d’entamer les tests cliniques sur des humains mais les travaux avancent bien.
Daniel Lafontaine dirige un laboratoire de recherche fondamentale. On y étudie le riborégulateur et c’est un étudiant qui a fait irruption dans le bureau du professeur un matin, après la diffusion de reportages télé portant sur le C.difficile et ses effets.
« Nous devons nous pencher là-dessus. »
« Soit de dire le professeur, allons-y », bien que je sois sceptique.
En fait, le laboratoire est en train de créer une nouvelle classe d’antibiotiques qui leurrent la bactérie en lui fournissant de fausses molécules essentielles à sa survie. Se croyant rassasiée, elle s’étiole peu à peu et finit par mourir.
Ce qui est fascinant, c’est que le nouvel antibiotique « affameur de bactérie » n’induit pas de résistance de la part de la bactérie.
Beaucoup de défis restent à affronter mais le projet est galvanisant à l’Université de Sherbrooke.
C’est entourée des collaborateurs Louis–Charles Fortier de la Faculté des Sciences et de Médecine et des sciences de la santé de l’Université de Sherbrooke, Eric Marsault de l’Institut de Pharmacologie de Sherbrooke et de Rafael Najmanovich de l’Institut de Pharmacologie de Sherbrooke que Daniel Lafontaine poursuit ses recherches.
Le professeur et chercheur Daniel Lafontaine de l’Université de Sherbrooke est l’invité au micro de Raymond Desmarteau.Écoutez
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