Country-rock (wing-mirror) de Peter Doig

Country-rock (wing-mirror) de Peter Doig
Photo Credit: Sotheby's

Une toile représentant le tunnel arc-en-ciel de Toronto pourrait valoir 16 millions de dollars

Les automobilistes qui roulent quotidiennement sur l’autoroute urbaine Don Vallley Parkway dans la métropole canadienne, Toronto, peuvent apercevoir l’entrée d’un passage piétonnier dont l’arche d’entrée est enjolivée d’un arc-en-ciel peint directement sur le béton.

Jusqu’ici, rien de bien particulier, c’est vrai.

Voilà que cette arche en arc-en-ciel est devenue source d’inspiration pour l’artiste peintre écossais Peter Doig qui a réalisé une toile l’ayant pour thème.

L’oeuvre s’intitule County-Rock (wing-mirror) et certains experts en art moderne affirment qu’il s’agit là d’une œuvre maîtresse, sans doute des plus importantes de l’artiste à se retrouver sur le marché des œuvres d’art.

La maison Sotheby’s de Londres en Grande-Bretagne aura la responsabilité de l’encan. On s’attend à ce que County-Rock (wing-mirror) puisse atteindre les 16 millions de dollars.

De la couleur le long de l’autoroute

La murale autour de l’entrée du passage piétonnier dans le secteur Milne Hollow près de l’avenue Lawrence Est a été réalisée en 1972 par l’artiste muraliste norvégien B.C. Johnson dans le but avoué d’apporter un peu de couleur et de joie de vivre dans le quotidien gris des Torontois trop souvent pris dans les bouchons de circulation.

D’ailleurs, une blague torontoise fait référence au Don Valley Parkway (Autoroute le long de la rivière Don) comme étant plutôt le Don Valley parking lot (parking de la vallée de la Don)

La ville de Toronto avait souvent émis des réserves sur l’oeuvre originelle. De fait, nombre de fois, des employés municipaux l’on recouverte de peinture grise. Mais, c’était sans compter sur des « peintres vigilants» qui s’assuraient au fil des années de la réapparition de l’arc-en-ciel peu de temps après le recouvrement grisâtre municipal.

En fin de compte, l’arche en arc-en-ciel en est venue à être acceptée  comme faisant partie intégrante du paysage de la vallée et de la ville.

Elle est maintenant reconnue comme étant une œuvre d’« art public » et son entretien est assuré par un  groupe de bénévoles regroupés au sein d’une association sans but lucratif.

Après des années à l’abandon et de nombreuses couches successives de graffitis, l’arche a retrouvé sa fraîcheur juvénile en 2012.

Selon Sotheby’s l’arche en arc-en-ciel de Toronto telle que représentée par Peter Doig est une illustration indéniable pleine de nostalgie de cette époque hippie révolue et un souvenir indéniable de la créativité canadienne à l’imaginaire débridé.

Catégories : Arts et divertissements, Société
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